découverte du Venezuela : Gran Sabana et le parc Canaïma

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découverte du Venezuela : Gran Sabana et le parc Canaïma

Notre découverte du pays commence par le Gran Sabana ( au sud-est du pays) sur le plateau des Guyannes, vieux de presque 2 milliards d’années ( ce qui est antérieur aux formes de vie les plus primitives). Cette région est caractérisée par ses tepuies ( qui signifie montagne en dialecte local), gigantesques blocs rocheux au sommet aplatis et dont les parois sont si abruptes qu’aucun échange n’a été permis entre les espèces animales et végétales qui y nichent et le monde extérieur : le parc national de Canaïma, avec ses 3 millions d’hectares en est la principale attraction.

En choisissant l’agence « adrénaline », nous aurions du nous douer de l’aventure qui nous attendait….
Au départ de Ciudad Bolivar, nous embarquons pour 2h30 de bus qui avait déjà eu une jeunesse ! Ensuite l’avion, enfin le tout petit coucou, celui où l’on est assis « fesses au plancher », entre les sacs de riz, de tomates et les cartons d’œufs qui seront notre ration pendant ce trip, et où le pilote savoure sa pita en s’échauffant sur le tarmac et en demandant la permission de s’envoler à la tour de contrôle….
De là haut, on à l’impression de feuilleter les derniers clichés de Yann-Arthus Bertrand, les rivières tantôt brunes, tantôt noire dessinent des méandres dans le vert émeraude de la forêt .


25 minutes plus tard, nous sommes de nouveau sur le plancher de vaches où notre guide et sa pirogue nous attendent, le 1er coup d’œil sur la lagune et ses chutes est déjà impressionant.
De l’autre côté du lac, un sentier nous conduit vers le Salto Sapo, où un passage creusé dans les failles des roches nous permet de la traverser.
De retour sur notre embarcation, nous remontons le rio Carrao vers notre bivouac, jusque la nuit tombante pour une nuitée en pleine forêt, suspendus dans nos hamacs qui se balancent au son de la pluie.

Le matin, le réveil est féerique, les tepuies qui nous encerclent, apparaissent enrobés des dernières brumes jouant à cache-cache avec les rayons solaires, telle la mariée, osant ses premiers pas discrets vers son promis…le tout sous les envolées des perroquets et des coqs des roches.
Deux heures de pirogue pour remonter les rapides sont nécessaires avant d’accoster sur l’isla raton où commence une petite ballade de santé pour atteindre le point de vue sur le salto Angel.


Nos efforts seront largement récompensés, les 983 mètres de chute libre sont grandioses…
Et dire quelles ne fut découverte qu’en 1936 lorsqu’un aviateur ( Jimmy Angel), chercheur d‘or embourba son engin volant au sommet de l’Auyan-tepui (2580 m) et du marcher 11 jours pour trouver âme qui vive…

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